Abderrahmane Chergou / Demain reste toujours à faire

28/06/2014 23:16

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Demain reste toujours à faire

ENAL 


 

« Demain reste toujours à faire » est l'intitulé du livre d'Abderrahmane Chergou dont voici un extrait au dos de la couverture 

« ...Ce modeste témoignage est la contribution d'un jeune officier de l'ALN qui demeurera toujours jeune, car il se retrouve pleinement dans cette jeunesse des années 70 qui défend vaillamment la Révolution agraire, qui étudie et travaille avec ardeur, sacrifie ses vacances pour le volontariat, cette belle jeunesse qui aime si sincèrement l'Algérie des travailleurs, l'Algérie qui sue et qui crée à chaque seconde un nouvel avenir. Cette jeunesse qui est devenue plus consciente, plus instruite, qui a compris que notre ennemi principal et implacable est tours l'impérialisme... »

Abderrahmane Chergou

Je dédie ce témoignage

à notre million et demi de Chouhada,

à mes amis dont j'ai connu le sourire et sont morts,

à mes frères dont j'ai senti le souffle chaud et fraternel au fond des abris et qui nesont plus,

à nos mères qui n'ont plus de larmes,

aux travailleurs qui ont donné leur sang hier et qui donnent leur sueur aujourd'hui,

aux jeunes volontaires, à tous ceux qui n'ont pas oublié.

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 PRECISION DE L'AUTEUR

Le premier prix d'histoire du grand concours de Novembre a été décerné à cet écrit. C'est là un grand honneur que j'apprécie hautement. Le mérite premier revient à mes compagnons de lutte, sans lesquels je n'aurais pu dire tout cela. Mais je tiens à faire une remarque : cet écrit n'a aucune prétention historique. Ce n'est qu'un simple et modeste témoignage sur une partie de ce que j'ai compris de l'ALN et de la lutte de Libération nationale.

J'ai longtemps hésité, avant de rapporter l'histoire de Hafed et de Houria. La raison est simple : je n'en ai pas été le témoin direct. On me l'a tout simplement racontée et je l'ai rédigée durant la guerre. Je l'ai finalement rapportée, car c'est un aspect qui est généralement passé sous silence lorsque l'on parle de l'ALN, et pourtant les moudjahidine étaient aussi des hommes, avec des sentiments des hommes, c'est ce qui fait, d'ailleurs , toute leur grandeur et donne une dimension plus profonde à leurs sacrifices.

Je voudrais donc que l'on considère les deux paragraphes : « bonheur traqué » et « quelques grammes de plomb » un peu comme « une histoire vraie qui aurait pu arriver ». Une histoire, qu'une force irrésistible m'a obligé à ajouter au reste du témoignage qui, lui, a été vecu directement au milieu des moudjahidine de la zone 1 dans les montagnes de Tablat que je ne peux revoir sans intense émotion et sans serrement de coeur.

C.A., janvier 1980

A suivre ...