CHOC DES CIVILISATIONS

25/02/2015 18:16
CHOC DES CIVILISATIONS
Qu'est ce que la théorie du choc des civilisations ?
 

Choc des civilisations. Entretien avec Stéphane Hessel

17 DU CLASH DES CIVILISATIONS AU CHOC DES INCULTURES : COMMENT EN EST-ON ARRIVÉ LÀ ?

Colloque L’Islam et l’Occident à l’époque médiévale. Transmission et diffusion des savoirs. (11, 12, 13 mars 2009) :

La guerre du Golfe en 1991, puis le 11-9-2001 ont réintroduit la dimension pulsionnelle dans des inconscients collectifs nourris des siècles durant par les ingrédients inusables de la guerre des Dieux ou du choc des civilisations. Entre temps, à l’orée des années soixante, un apurement des passions collectives s’était amorcé, un horizon historique en commun se forgeait et l’idée d’une convergence entre « grandes civilisations » s’acclimatait en profondeur.Il s’agira pour nous non pas de faire un énième procès des protagonistes de ce réveil de représentations qu’on croyait (à tort) englouties, mais de cerner les points de résistance, sur lesquels rebondit cette altercation immémoriale entre « Orient » et « Occident ». Bref d’aller voir là où cela fait mal pour les uns comme pour les autres. On insistera en particulier sur la difficulté, de par et d’autre de la Méditerranée, à donner un nom à l’autre, qui fasse l’économie des vieilles ou plus neuves passions déformantes. D’un côté, on en reste encore à l’Oriental, l’homo arabicus, l’homo islamicus, le descendant déchu d’une vieille civilisation incapable de se moderniser autrement qu’en surface. De l’autre, on stigmatise le descendant des croisades et du colonialisme ou l’individu hypermoderne d’une société désenchantée qui a troqué l’avoir contre le sens, etc…C’est bien par défaut de clarification dans l’exercice de nomination de l’autre qu’on se remet à s’invectiver en sollicitant les Dieux et des appartenances culturelles anachroniques brandies comme des essences dépourvues de toute historicité.Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia Cadre: Mathias Chassagneux, Carine Doléac Son: Xavier Comméat, Encodage-Montage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard