Djamel BENMERAD / Chant d'impatience

06/07/2014 23:18
 
       Djamel BENMERAD

Djamal Benmerad est journaliste professionnel.

Il a collaboré en Algérie à plusieurs journaux dont Le Matin en qualité de Grand reporter et à Alger républicain en qualité de rédacteur en chef, ces deux journaux étant par la suite dissous par le régime algérien. A ce titre, il fut amené, avec d'autres journalistes et démocrates, à s'opposer au projet théocratique des islamistes et à l'ordre ultra-libéral et liberticide des militaires au pouvoir.

Il fut l'un des premiers signataires de l'"Appel à la Résistance" contre ces "deux têtes visibles de l'hydre" et à troquer sa plume contre une arme feu pour rejoindre en Kabylie d'où il est natif les groupes naissants des "Patriotes armés". A la suite du kidnapping et de la délivrance de l'un de ses fils et après avoir été victime d'un attentat raté en décembre 1998, il s'exila en Belgique où il vit actuellement en qualité de réfugié politique.               

Il a publié dans la clandestinité ce qu'il appelle des cercueils poétiques dont "La céramiste et le poète", "Tracts pour rêver", "On ne meurt bien qu'en Algérie." Les éditions Enal lui ont publié "Chant d'impatience" tandis que Le Matin lui a édité un essai socio-politique intitulé "421".

L'auteur vient de mettre en chantier un ouvrage politique qui porte le titre, provisoire, "Islamisme, l'enfer des musulmans" où il tente de démontrer et expliquer que les musulmans sont les premières victimes de l'islamisme, d'une part, et de l'islamophobie, d'autre part.

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Chant d'impatience
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Entreprise nationale du livre
3, boulevard Zirout Youcef
ALGER
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  N° Edition 2162 / 85
  Alger, 1988
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  INTRODUCTION 
 
L'écriture est parfois l'antichambre du suiscide... Mais votre silence a brisé le mien; et la tentation devient grande de dire.
 
J'aimerais comprendre et votre absence et vos silences en faire des instants positifs, forts d'une union indélébile d'outils et de regards.
 
J'aimerais aimer, fort, à la manière d'une foi - religieuse ce qui reste à dire.
 
J'aimerais surtout écrire sans conditions et sans preuve autres que celles de la conviction.
 
Mais les uniformes sautent à la gorge des mots, coupent le souffle de l'écriture et me conduisent à assumer, dans un immense sourire clair, le blanc des mots qui neseraient pas écrits.
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"  Je parle seulement pourmoi et quelques autres, puisque beaucoup de ceux qui ont la parole se déclarent satisfaits  ".
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Au dos de la couverture
 
     Du murmure au cri le voyage est long, mais il ne fatigue jamais... Belkeir et si Mohand me l'ont dit. Une enfant aussi me l'a dit, une, un soir où je lui demandais : pourquoi te coiffe-tu avant de dormir ? Elle m'a répondu ; c'est pour être belle dans mes rêves.

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