Education

28/08/2014 10:16

 

A peine nommée, déjà critiquée. Najat Vallaud-Belkacem, la nouvelle ministre de l'Education, s'est défendue, ce mercredi matin sur France info, face aux attaques dont elle est l'objet depuis mardi soir.

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«La polémique inutile n'a pas sa place.»

Répondant aux critiques sur la théorie du genre, Najat Vallaud-Belkacem estime que sa responsabilité « est de faire en sorte que les Français aient confiance en l'école, que les Français sachent que c'est l'outil numéro 1 dans l'équation républicaine, que leurs enfants y apprendront des valeurs, dont l'égalité entre les filles et les garçons». «La polémique inutile n'a pas sa place», ajoute-t-elle.

VIDEO. Najat Vallaud-Belkacem : «La polémique inutile n'a pas sa place.»

«Dans la continuité de Peillon et d'Hamon.» La nouvelle ministre de l'Education veut s'inscrire «dans la continuité de Vincent Peillon et de Benoît Hamon», ses prédécesseurs au poste depuis l'élection de François Hollande. «On a besoin de stabilité et de continuité pour que les gens y voient clair», explique-t-elle. Relancée alors sur l'utilité d'avoir remplacé Benoît Hamon, elle marque un temps d'hésitation et affirme que «les circonstances du départ de Benoît Hamon ne dépendent pas de moi, mais je pense qu'il a fait du bon travail».
«Mettre en oeuvre la politique du président.» Alors que Najat Vallaud-Belkacem prend en charge un troisième ministère en deux ans, elle explique avoir «le sens du devoir». «Je rejoins ce ministère avec plaisir», dit-elle. «Ma responsabilité est de mettre en œuvre la politique du président, à savoir la priorité à la jeunesse et à l'éducation, et faire en sorte que nous soyons à nouveau fiers de notre école, que nous créions les conditions pour les enseignants de transmettre le mieux possible», affirme-t-elle, avant d'ajouter que «l'Education est le poste (ministériel) le plus préservé avec 60 000 postes créés en cinq ans. Je tiens à l'égalité des chances devant l'école de la République et à ce que le mérite soit la clé de l'accès aux métiers ».
Rythmes scolaires : «Les enfants avaient trop peu de jours de classe.» Sur la réforme des rythmes scolaires, la ministre juge que «l'organisation du temps scolaire permet aux enfants de mieux apprendre. Cette réforme a fait l'objet d'une première salve d'expérimentations. Je ne crois pas qu'on puisse dire que c'est la gauche contre la droite. Spécialistes, chronobiologistes, enseignants, syndicats sont d'accord pour dire que les enfants avaient trop peu de jours de classe pour leur âge. Nous faisons cette réforme dans l'intérêt seul des enfants».

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Elle salue la nomination de Macron à l'Economie

Interrogée sur la nomination d'Emmanuel Macron au ministère de l'Economie, Najat Vallaud-Belkacem salue «un homme de gauche d'une loyauté à toute épreuve». «Nous avons travaillé ensemble depuis deux ans. Il a accompagné pendant deux ans la politique économique du président. Quand je parle de diversité nécessaire, je crois aussi à ce type de profil». Relancée sur le fait que le président de la République, François Hollande, souhaitait à l'origine voir des élus aux postes ministériels, elle demande de cesser «de juger les gens avant qu'ils aient commencé à faire leurs preuves».
Elle estime enfin que «nous avons, je crois, aujourd'hui, l'équipe qu'il faut. Je crois que nous aurons la majorité pour continuer à agir lors du vote de confiance. Je crois que les réformes qui sont mises en œuvre, même si on n'en voit pas les résultats assez vite, sont celles dont le pays avait besoin».

Najat Vallaud - Belkacem

  «  La polémique inutile n'a pas sa place.  »  


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